Toute personne souhaitant lancer son entreprise, que ce soit dans le domaine du commerce et de la gestion ou non, se doit de connaître tous les tenants et aboutissants avant de se lancer. En effet, il ne suffit pas d’avoir une idée et une vision, car il y a un grand nombre de formalités à respecter. Parmi celles-ci, il y a la forme juridique de l’entreprise, qui implique une structure spécifique et surtout un capital minimum. Si vous souhaitez créer une SARL, vous vous demandez certainement quel est le capital minimum nécessaire pour le faire ?
Quel est le capital minimum pour lancer sa SARL ?
De nos jours, il est possible de créer une SARL (société à responsabilité limitée) sans capital minimum (le capital peut être symbolique, par exemple 1 €). Le but est d’encourager les entrepreneurs et de leur simplifier les formalités financières et les coûts qui ont découragé de nombreuses personnes dans le passé. Avant 2003, cela n’était pas possible, car il fallait réunir un minimum de 7 500 € pour pouvoir lancer une SARL. Cela signifie que de plus en plus de personnes choisissent la SARL comme forme juridique pour leur entreprise, bien qu’il existe d’autres formes qui ne nécessitent pas de capital minimum (comme la SAS).
Quels avantages à l’absence de capital minimum pour la SARL ?
Étant donné que les porteurs de projets qui souhaitent lancer une SARL ne sont plus tenus de fournir un apport minimum en capital. Ils peuvent désormais se concentrer sur la qualité professionnelle et les compétences de leurs associés, plutôt que sur leur argent. En effet, le nombre minimum d’associés pour une SARL est de deux. Ce qui signifie que par le passé, les porteurs de projets étaient souvent contraints de choisir leurs associés uniquement pour leur capacité à apporter plus de 7 500 €, plutôt que pour leurs compétences professionnelles.
D’un autre côté, le fait de ne pas être obligé de mettre en place un capital fait que le porteur de projet ne se retrouve plus à courir derrière les banques pour obtenir un financement sous forme de prêt. De cette manière, il met de côté les formalités, les business plan et les crédits avec intérêts.
Quelle constitution pour le capital social d’une SARL ?
Le fait de ne pas être tenu par un capital social donne aux associés une totale liberté quant à la manière dont ils peuvent gérer et constituer leur capital social, que ce soit en numéraire, en nature ou en industrie. En effet, il existe trois types d’apports possibles :
- les apports en numéraire (argent) ;
- les apports en nature (biens matériels) ;
- les apports en industrie (savoir-faire, compétences et connaissance).
Toutefois, pour le dernier type d’apports, il n’est pas considéré ou pris en compte dans le capital social de la SARL, même s’il confère le droit de participer aux dividendes et au vote lors des assemblées. Cela implique donc qu’il n’est pas suffisant d’apporter des compétences et du savoir-faire à la SARL, mais qu’il est nécessaire de les associer à des apports en numéraire et en nature pour permettre à l’entreprise de fonctionner de la meilleure manière possible.
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